This article carries out an ex post impact evaluation of the Chashma Right Bank Canal (CRBC) on land use in D.I. Khan district, located in Pakistan's arid ecological zone. Work on the CRB Irrigation Project (CRBIP) began in 1984 and was completed in three stages during 2003. CRBC commands 250 000 ha of land spread over the provinces of Khyber Pakhtunkhwa and Punjab; its ultimate goal was to enhance agricultural productivity and employment opportunities and to alleviate poverty. Widespread changes in the cultural environment have resulted from the CRBC, which has led to many short- and long-term local and regional changes. The study found that after CRBC, cultivated land increased and waste land has decreased in area, especially in the CRBC command tract. However, no significant changes were reported from outside the CRBC command area during the study period. Analysis reveals that agricultural enhancement has produced a gradual increase in the uncultivated area, but that this development has mostly come at the cost of prime agricultural land.
Cet article présente une évaluation a posteriori de l'impact du projet Chashsma du canal sur la rive droite de l'Indus sur l'utilisation des sols dans le district D.I. Khan, situé dans la zone aride du Pakistan. Les travaux de ce projet d'irrigation ont commencé en 1984 et ont été complétés en trois phases durant l'année 2003. Le projet concerne 250 000 ha dans les provinces de Khyber Pakhtunkhwa et du Punjab. Son objectif principal était d'augmenter à la fois productivité agricole et le nombre d'emplois afin d'atténuer la pauvreté. Le projet a entraîné de nombreux changements dans l'environnement culturel, qui ont induit de nombreuses transformations locales et régionales, à court et à long terme. Cette étude constate que depuis la mise en oeuvre du projet, les surfaces cultivées ont augmenté et celle des friches ont diminué, en particulier dans le périmètre géré par le projet. Par contre, il n'y a pas eu de transformations importantes signalées hors de ce périmètre. L'analyse montre que l'intensification agricole a entraîné une augmentation progressive de la surface non-cultivée, et que cette évolution s'est surtout faite aux dépens de terres agricoles de première qualité.