The Barcelona Declaration (November 1995) clearly expresses the primary common interests of Europe and the countries of the southern Mediterranean region. The document deals with political and security partnership; economic and financial partnership; partnership in social, cultural, and human affairs. The largest section of the Declaration is devoted to economic and financial partnership. The Barcelona Declaration reads as a significant and ambitious statement of political will. But the Euro-Mediterranean partnership project appears to have come to a standstill. The result is that the signatory countries have continued with their traditional approaches to foreign relations, these being substantially bilateral (North-South) and principally economic.
The countries to the north are distracted by other geopolitical dynamics: the economic and political transition of Eastern Europe from communism to Western habits, the EU enlargement and the Balkan crisis. The eastern target is coherent with the U.S. most recent political and military geostrategy in Europe and the Mediterranean—that is, extending its own and NATO's influence towards the east, seeking to fill in the gaps left by the collapse of the former Soviet Union as quickly as possible.
The standstill in the Euro-Mediterranean partnership project could be read as a further sign of the leading role of the U.S. and its capacity (or power) to direct far-reaching geopolitical strategies in which it has an interest and to wash its hands of those in which it does not. A priority of both the United States and Europe is the spread of the capitalist economy, through which both are able to maintain their hegemonic role and derive benefits for their own economies. In terms of potential markets, the Mediterranean and Eastern Europe are both of interest to them, but the similarity in the cultures and customs of Eastern Europeans makes them preferred partners in plans for the rapid development of trade. It appears likely that in the foreseeable future the eastern corridor will continue to have priority over the southern corridor.
La Déclaration de Barcelone (Novembre 1995) exprime clairement les principaux intérêts communs de l'Europe et des pays du Sud de la Méditerranée. Ce document traite de partenariat politique et dans le domaine de la défense, de partenariat économique et financier, et de partenariat dans les affaires sociales, culturelles et humaines. La section la plus longue de la Déclaration est consacrée au partenariat économique et financier. La Déclaration de Barcelone se lit comme une proclamation ambitieuse de volonté politique. Mais le projet de partenariat euro-méditerranéen semble stagner. En conséquence, les pays signataires continuent leur approches traditionnelles des relations internationales, qui sont essentiellement bilatérales (Nord-Sud) et principalement économiques. Les pays du Nord sont ‘distraits’ par d'autres dynamiques géopolitiques: la transition politique et économique de l'Europe de l'Est du communisme à un habitus occidental, l'élargissement de l'Union Europénne et la crise dans les Balkans. Les objectifs à l'Est sont cohérents avec la récente géostratégie politique et militaire des Etats-Unis en Europe et dans la Méditerranée, qui consiste en l'extension de leur propre influence et celle de l'OTAN vers l'Est en tentant de remplir le plus vite possible le ‘vide’ laissé par l'effondrement de l'Union Soviétique. La stagnation du projet de partenariat euro-méditerranéen peut être lue comme un symptôme supplémentaire du rôle-clé des Etats-Unis et de leur capacité (ou de leur pouvoir) à diriger des stratégies géopolitiques de grande portée qui les intéressent et de se détourner des autres. La diffusion de l'économie capitaliste est une priorité des Etats-Unis comme de l'Europe, par ce qu'elle leur permet de maintenir leur rôle hégémonique et de générer des bénéfices pour leurs propres économies. En terme de marchés potentiels, la Méditerranée et l'Europe de l'Est sont aussi importantes, mais la similitude des cultures et des coutumes des Européens de l'Est en fait les partenaires préférés dans des projets de développement rapide du commerce. Il semble probable que dans le proche avenir, le corridor oriental continuera d'être prioritaire par rapport au corridor méridional.