Over the past twenty years, much of the natural coastline of the Petite Côte in Senegal has been destroyed by the building of sophisticated facilities for tourists. This area was formerly occupied by numerous simple weekend accommodations. Today, however, these have all been replaced by luxurious holiday villas of an international standard that cater mainly to the affluent from Dakar and to foreign expatriates, largely from France and Lebanon. The coast itself is now dominated by more than 30 large hotels, heavily concentrated in the Sali seaside resort area. This situation has led to the radical transformation of the Petite Côte, now characterized by rapidly expanding urbanization. This paper discusses the nexus between tourism and environment on the Senegalese Petite Côte. Several problems have arisen as a consequence of the unchecked development of accommodation structures in the DPM (Maritime Public Domain), fragile space set aside solely for public use. Moreover, despite the enactment of many regulations, the new coastal occupants are still infringing on and damaging the DPM. Thus, while laws are disregarded, sanctions go unenforced by the authorities, and this alarming situation has exacerbated coastal erosion.

Durant les vingt dernières années, une bonne partie du littoral naturel de la Petite Côte du Sénégal a été détruite par la construction de complexes touristiques. Cette région avait précédemment accueilli des équipements modestes pour les visiteurs de week-end. De nos jours, toutes ces installations sont remplacées par de luxueuses villas de vacances, de niveau international, pour les classes aisées de Dakaret les expatriés, majoritairement des Français et des Libanais. La côte est aujourd'hui dominée par plus de trente hôtels, densément concentrés dans la station balnéaire de Sali. Cette situation a entraîné une transformation radicale de la Petite Côte, aujourd'hui caractérisée par une urbanisation accélérée. Cette étude examine le lien entre tourisme et environnement sur la Petite Côte sénégalaise. Plusieurs problèmes sont apparus du fait du développement immobilier incontrôlé dans le domaine public maritime (DPM) qui est une zone fragile réservée à un usage public. De surcroàt, et malgré la promulgation de plusieurs lois et règlements, les nouveaux occupants de la côte transgressent et fragilisent continuellement le DPM. Ainsi, alors que les lois ne sont pas respectées, les autorités n'ont appliqué aucune sanction, engendrant par conséquent une aggravation de l'érosion côtière.

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