Maximum entropy spectrum analysis (MESA) of precipitation at Sharjah (1935-94) in the United Arab Emirates (UAE) and at Muscat (1895-1995), Masirah (1944-93), and Salalah (1943-93) in Oman reveal clear and statistically significant cycles in water-year (October to September) rainfall over the periods of record (50-101 years). All four stations have 17-20 year and 6.3-7.4-year cycles that explain 3.6%-12.2% and 6.7%-12.9% of the variance in the original data, respectively. Two stations (Sharjah and Muscat) have an approximately 10-year cycle that explains 3.1%-10.3% of the variance in the data, while Muscat and Masirah have approximately 5-year cycles that explain 15.6%-22.0% of the variance. MESA of the Southern Oscillation (SO) for the 98-year period 1897-1994 reveals water-year cycles at about 18, 10, and 6-7 years. The 18-year cycle correlates positively with the 17.7-year and 19.7-year rainfall cycles at Muscat and Sharjah and negatively with the 17.7-year cycle at Salalah. It appears that higher rainfall at Salalah is associated with low-phase SO or El Niño conditions, while high rainfall at Muscat and Sharjah is associated with high-phase SO or La Niña conditions. Although variations in the SO explain some of the variance in rainfall at the four stations examined, the observed cycles in rainfall appear to have more predictive power and may provide the most reliable estimates of future rainfall in the Arabian Peninsula.
L'analyse spectrale de l'entropie maximale (MESA) des précipitations à Sharjah aux Émirats Arabes Unis (de 1935 à 1994) et à Mascate (de 1895 à 1995), à Masirah (de 1944 à 1993) et à Salalah (de 1943 à 1993) dans le Sultanat d'Oman permet de mettre en lumière, de manière claire et statistiquement significative, des cycles dans l'année pluviométrique (d'octobre à septembre) durant la période d'observation (de 50 à 101 ans). Les quatre stations ont des cycles de 17 à 20 ans et des cycles de 6,3 à 7,4 ans qui expliquent respectivement 3,6% à 12,2% et 6,7% à 12,9% de la variance des données. Deux des stations, Sharjah et Masirah, ont un cycle d'environ 10 ans qui explique 3,1% à 10,3% de la variance des données, tandis que Mascate et Masirah ont un cycle d'environ 5 ans qui explique 15,6% à 22,0% de la variance. L'analyse de l'oscillation méridionale (SO) pour la période de 98 ans entre 1897 et 1944 montre des cycles d'environ 18 ans, 10 ans et 6 à 7 ans. Le cycle de 18 ans a une corrlation positive avec les cycles pluviométriques de 17,7 ans et 19,7 ans à Mascate et Sharjah, et une corrélation ngative avec le cycle de17,7 ans pour Salalah. Il semblerait que la pluviométrie plus importante à Salalah soit associée avec une phase basse de l'oscillation méridionale ou avec les conditions d'El Niño, tandis que les précipitations élevées à Mascate et à Sharjah sont associées avec une phase élevée de l'oscillation méridionale ou avec les conditions de La Niña. Bien que les variations dans l'oscillation méridionale expliquent une partie de la variance des précipitations dans les quatre stations étudiées, les cycles de pluviométrie observés semblent avoir plus de puissance prédictive et pourraient fournir des estimations sûres des précipitations futures dans la Péninsule arabique.