This paper investigates the interactions that take place between formal institutions and informal, popular associations in the arena of local urban development, taking Greater Khartoum as an example. The various attempts at decentralizing administrative authority in Sudan are explored and their rationales called into question. Two conclusions are reached from the most recent decentralization experience (i.e. federalism). First, the newly created formal structures were not provided with sufficient financial resources and enough trained personnel. Hence, they have not been successful in fulfilling their mandates. Second, the new structures have been superimposed on extant popular associations, with the overlapping of responsibilities often leading to conflict and the duplication of efforts. The paper presents three urban development projects initiated by local communities in response to the ineffectiveness of formal institutions. These three cases illustrate the various forms of interaction (co-operative, exclusionary, and antagonistic) that resulted from the superimposition of new, ineffective formal structures on dynamic popular ones.
Cet article examine les interactions entre les institutions formelles et les associations populaires informelles dans le domaine du développement urbain local, en prenant le Grand Khartoum pour exemple. Les diverses tentatives de décentralisation de l'autorité administrative au Soudan sont examinées et leurs justifications sont mises en discussion. Deux conclusions découlent de l'expérience la plus récente de décentralisation (c'est à dire le fédéralisme). D'une part, les structures officielles nouvellement créées ne reçoivent pas de ressources financières suffisantes, ni de personnel suffisamment qualifié. De plus, elles n'ont pas réussi à remplir leur mandat. D'autre part, de nouvelles structures se sont superposées sur des associations populaires existantes dont les responsabilités se chevauchent, ce qui conduit au conflit et à la duplication des efforts. L'article présente trois projets de développement urbain initiés par des communautés locales en réponse à l'inefficacité des institutions officielles. Ces trois cas illustrent les diverses formes d'interaction (coopérative, exclusive et antagoniste) qui résultent de cette superposition de nouvelles structures officielles inefficaces à d'autres, populaires et dynamiques.