This paper provides some preliminary insight into an ongoing study that seeks to investigate the spatial aspects of the experience of African immigrants and of their adaptation to the living environment in the U.S. We sampled and interviewed 363 African immigrants across the U.S., with emphasis on those in the greater New York, Washington, DC, and Baltimore metropolitan areas, and analyzed their migration and arrival experience to learn more about their adaptation. Among other things, the study found that many Africans arriving in the U.S. do not follow the ideal pattern of obtaining an immigrant visa and arriving with full documentation. They tend to rely on informal networks rather than governmental agencies to resolve issues pertaining to their adaptation to the country. Furthermore, most Africans are still well-connected to relatives in Africa and do remit home on a regular basis. Not only are these remittances important for the ailing economies of Africa in general, and for the survival of their relatives in particular, but more importantly, they also serve as an insurance for the immigrants themselves that they will be taken care of when they return in their old age.
Cet article pr´sente quelques r´sultats pr´liminaires d'une recherche en court qui tente d'explorer les aspects spatiaux de l'exp´rience d'immigrants africains et de leur adaptation à leur milieu de vie aux Etats-Unis. Nous avons interview´ un ´chantillon de 363 immigrants africains à travers les Etats Unis, en particulier dans les r´gions m´tropolitaines du grand New York, de Washington DC, et de Baltimore. Puis nous avons analys´ leur migration et leur exp´rience de nouveaux venus afin d'en apprendre plus sur leur adaptation. Entre autres, cette ´tude montre que de nombreux africains arrivant aux Etats-Unis ne suivent pas le parcourt-type d'obtention d'un visa d'immigrant et d'arriv´e avec des documents en règle. Ils ont tendance à s'en remettre aux r´seaux informels plutôt qu'aux agences gouvernementales pour r´soudre les problèmes concernant leur adaptation au pays. De plus, la plupart des africains sont encore bien li´s à leur famille en Afrique et font des virements vers leur pays d'origine sur une base r´gulière. Non seulement ces transferts sont importants pour les fragiles ´conomies africaines en g´n´ral, et pour la survie de leur famille en particulier, mais plus important encore, ils servent d'assurance aux immigr´s pour leur prise en charge quand ils retourneront prendre leur retraite au pays.