Abstract
In der Europäischen Union gibt es keine vertraglich geregelte gemeinsame Forstpolitik, faktisch jedoch ein Politikfeld, das für die Wälder und die Waldbewirtschaftung in Europa relevant ist. Der vorliegende Beitrag widmet sich der Rolle der Europäischen Kommission in diesem kontrovers diskutierten Politikfeld, das sich dynamisch entwickelt. Mithilfe interpretativer Ansätze der Politikfeldanalyse wird gezeigt, dass die Kommission forstpolitisch agiert: Sie nutzt die ihr übertragenen Kompetenzen, um die Ansprüche an Wälder zu regeln, die zugenommen haben. Waldreiche EU-Mitgliedstaaten sind gefordert, sich verstärkt in EU-Politikprozesse einzubringen und eine in die Zukunft gerichtete Gestaltung des Subsidiaritätsprinzips zu gewährleisten.
La politique forestière dans l'UE: l'importance de la Commission européenne dans un domaine politique dynamique
L’Union européenne ne dispose pas d’une politique forestière commune régie par un traité, mais dans les faits, il existe un domaine politique qui concerne les forêts et la gestion forestière en Europe. Le présent article est consacré au rôle de la Commission européenne dans ce domaine politique controversé qui se développe de manière dynamique. A l’aide d’approches interprétatives de l’analyse des domaines politiques, il est démontré que la commission agit en matière de politique forestière: elle utilise les compétences qui lui sont attribuées pour réglementer les exigences croissantes envers les forêts. Les Etats membres de l’UE riches en forêts sont appelés à s’impliquer davantage dans les processus politiques de l’UE et à garantir une conception tournée vers l’avenir du principe de subsidiarité.
Forest policy in the EU: the European Commission in a dynamic policy area
There is no common forest policy in the European Union anchored in the treaties, yet there is a factual policy area that is relevant for forests and forest management across Europe. The present article focuses on the role of the European Commission in this dynamically evolving and controversially discussed policy area. Based on interpretative approaches in policy analysis, it is shown that the Commission sets the agenda: it uses the competences assigned to it to regulate the increased demands on forests. Forest-rich EU member states are challenged to get more involved in EU policy processes and to ensure a future-oriented design of the subsidiarity principle.