Monetary valuation of ecosystem services: a critical view of some critiques (essay)
Diverse objections against the monetary valuation of ecosystem services are being raised in transdisciplinary discussions as well as in the scientific literature. The monetary valuation is said to overlook nature's intrinsic values, to infringe ethical norms, to narrow down perspectives to economic welfare alone, or even to nothing but material well-being, to stimulate the commercialisation of nature – conversely, others criticize that it fails exactly in this respect –, to favour social inequality, and to rely upon undependable methods. This essay questions the cogency of these criticisms and highlights some prejudices and misconceptions, often rooted in an erroneous understanding of the function of environmental valuations in the political decision process.
Monetäre Bewertung von Ökosystemleistungen: eine kritische Sicht auf einige Kritiken (Essay)
In fachübergreifenden Diskussionen wie auch in der wissenschaftlichen Literatur werden diverse Einwände gegen die monetäre Bewertung von Ökosystemleistungen vorgebracht: Sie vernachlässige intrinsische Werte der Natur, verstosse gegen ethische Normen, verenge den Blick allein auf ökonomische Wohlfahrt oder gar nur auf das materielle Wohl, fördere die Kommerzialisierung der Natur – wie auch umgekehrt, sie versage genau in dieser Hinsicht –, sie begünstige soziale Ungleichheit und basiere auf unzuverlässigen Methoden. Der Essay hinterfragt die Stichhaltigkeit dieser Kritiken und zeigt einige Vorurteile und Denkfehler auf, die insbesondere auf einem unzutreffenden Verständnis der Funktion von Bewertungen im politischen Entscheidungsprozess beruhen.
Evaluation monétaire des services écosystémiques: point de vue critique sur quelques objections (essai)
Dans les discussions interdisciplinaires tout comme dans la littérature scientifique, diverses objections sont formulées à l'encontre de l'évaluation monétaire des services écosystémiques: elle négligerait les valeurs intrinsèques de la nature, contreviendrait aux normes étiques, réduirait le focus sur le bien-être économique ou même sur le bien-être matériel, promouvrait la commercialisation de la nature – ou son exact contraire, qu'elle faillirait à cette tâche –, elle favoriserait les différences sociales et se baserait sur des méthodes peu fiables. Cet essai remet en question le bien-fondé de ces critiques et démontre les idées préconçues et erreurs de jugement qui reposent en particulier sur une mécompréhension de la fonction de valorisation dans les processus de décisions politiques.