Testpflanzungen zukunftsfähiger Baumarten: auf dem Weg zu einem schweizweiten Netz
Testpflanzungen zukunftsfähiger Baumarten: auf dem Weg zu einem schweizweiten Netz
Höhere Temperaturen und trockenere Sommer führen dazu, dass sich die für die Baumarten geeigneten Standorte in höhere Lagen verschieben. Dabei stellt sich konkret die Frage, welche der Baumarten, die gegen Ende des 21. Jahrhunderts auf einem Standort als geeignet gelten, bereits heute dort gedeihen können. Durch den gemeinsamen Einsatz von kantonalen Forstdiensten, Betriebsleiter/innen, Waldeigentümer/innen, Fachorganisationen und Forschenden soll in den nächsten Jahren in der Schweiz ein Netzwerk von Testpflanzungen entstehen, das über mehrere Jahrzehnte repräsentative Aussagen über die Eignung der im Versuch berücksichtigten Baumarten entlang von grossen Umweltgradienten liefert.
Plantations expérimentales d'essences d'avenir: vers un réseau dans toute la Suisse
Le changement climatique aura des répercussions sur l'aptitude climatique des essences forestières sur leurs sites actuels et donc sur les futures prestations forestières. Dans ce contexte, la question se pose en pratique forestière de savoir quelles sont les essences forestières susceptibles d'être adaptées à une station vers la fin du XXIe siècle, qui pourraient déjà y croître aujourd'hui. Par l'implication commune et coordonnée des services forestiers cantonaux, des chefs d'exploitation, des propriétaires forestiers, des organisations professionnelles et des chercheurs, un réseau de 50 à 60 plantations expérimentales d'essences d'avenir par grands gradients environnementaux dans toute la Suisse sera établi. Ce réseau sert à établir une infrastructure à long terme pour la recherche appliquée et à examiner des questions importantes sur l'adaptation de la forêt au climat futur sur une durée d'observation de 30 à 50 ans. Sur toute l'expérimentation, 18 essences – 14 autochtones et 4 exotiques – de 7 provenances seront testées. Pour obtenir des résultats statistiques pertinents, toutes les plantations expérimentales doivent être créées, traitées et observées de façon similaire selon un design expérimental standard. Le grand avantage de ce grand projet suisse réside dans sa démarche coordonnée. L'effort commun de plusieurs acteurs dans le domaine forestier est une étape vers une forêt suisse adaptée au climat futur.
50 Jahre hydrologische Forschung im Alptal, Kanton Schwyz
50 Jahre hydrologische Forschung im Alptal, Kanton Schwyz
Seit genau 50 Jahren betreibt die Eidgenössische Forschungsanstalt für Wald, Schnee und Landschaft (WSL) im hinteren Alptal (Kanton Schwyz) hydrologische Messungen in kleinen Einzugsgebieten. Neben der Bedeutung des Waldes für die Hochwasserbildung wurden von Anfang an auch die Wasserqualität und der Sedimenttransport in solch dynamischen Wildbächen untersucht. Die Forschung im Alptal ist ein Spiegelbild davon, wie sich die ökologische Forschung in den letzten Jahrzehnten entwickelt hat: von einer individuellen, disziplinären Initiative hin zu einem vielfältigen Forschungsverbund mit verschiedensten Fragestellungen und Akteuren. So ist sie auch für die Zukunft gut aufgestellt.
50 ans de recherche hydrologique dans la vallée de l'Alptal, canton de Schwyz
L'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) assure depuis exactement 50 ans des mesures hydrologiques dans plusieurs petits bassins versants au fond de la vallée de l'Alptal, dans le canton de Schwyz. Dès le début, le WSL avait pour objectif de définir l'impact des forêts sur la formation des crues, d'analyser la qualité de l'eau et de déterminer les quantités de sédiments – sable, graviers et pierres – dans les torrents de montagne. Un de ces cours d'eau préalpins, l'Erlenbach, est aujourd'hui un fleuron de la recherche sur le charriage de sédiments. Le volume de matériaux solides transporté par le torrent est déterminé à l'aide de corbeilles métalliques qui se positionnent automatiquement dans le courant en période de fort débit, d'un bassin de rétention et d'un système de géophones mesurant les vibrations causées par les pierres charriées. D'une initiative scientifique individuelle, la recherche hydrologique dans l'Alptal est devenue dans les dernières décennies un vrai réseau de recherche comportant une multitude de thématiques et d'acteurs. Grâce à la participation de l'Université et de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich, par exemple, les chercheurs ont aujourd'hui de meilleures connaissances sur le temps passé par l'eau de pluie et de fonte dans le sol avant la formation de l'écoulement, ce qui permet de mieux comprendre l'impact des fortes précipitations sur le sol et les cours d'eau. Outre la recherche, les installations dans l'Alptal ont toujours joué un rôle important dans l'enseignement et la formation continue en hydrologie forestière. Le site poursuivra son essor en renforçant sa présence sur la scène internationale et interdisciplinaire. L'atelier scientifique qui a réuni fin juin 2018 des participants de plus de dix pays a précisément visé cet objectif.
Usage de drones comme aide au montage de lignes de câble-grue
Usage de drones comme aide au montage de lignes de câble-grue
Le câble est le moyen de débardage de prédilection sur tous les terrains en pente ou fragiles, et il est d'une importance notoire pour les soins aux forêts protectrices. Toutefois, ce moyen de débardage reste relativement onéreux, notamment en raison des coûts liés à son montage et à son démontage. De plus, le métier de câbleur est risqué, exigeant physiquement et, de ce fait, peine à se renouveler. Ce projet avait pour objectif de vérifier les possibilités d'utiliser des drones pour assister au montage des lignes de câble afin de soulager le travail des hommes tout en réduisant les coûts.
Drohnen als Hilfsmittel beim Aufbau von Seillinien
Das Einrichten von Seillinien ist körperlich sehr anstrengend. Eine Möglichkeit, die Arbeit zu erleichtern und gleichzeitig Kosten zu sparen, könnte darin bestehen, mithilfe einer Drohne das Tragseil aufzuziehen sowie das für die Seillinie benötigte Material (z.B. Abspannseile, Umlenkrollen, Kletterausrüstung, Entastungsgerät) zu transportieren. Im Rahmen von Versuchen haben wir das Vorgehen getestet und Zeitmessungen durchgeführt. Verwendet haben wir eine kleine Drohne des Typs DJI Mavic Pro, die maximal 1 kg transportieren kann. Für das Legen des Tragseils haben wir die Drohne mit einer Rolle ausgerüstet, mit der während des Flugs auf 1.50 m über Boden in der Seillinie eine Leine abgewickelt wurde, mithilfe derer dann das Vorseil nachgezogen wurde. Für den Materialtransport wäre eine grosse Drohne (Transportkapazität von 25 kg) erforderlich, die über den Baumwipfeln fliegt und an der das Material an einem 30 m langen Seil angehängt ist. Pro Mast wären bis zu acht Flüge notwendig. Es zeigte sich, dass sich mit dem Drohneneinsatz insbesondere beim Legen des Tragseils, aber auch beim Materialtransport erheblich Zeit einsparen lässt. Zudem ist es so möglich, die Seillinie nur mit zwei statt drei Personen einzurichten. Auch lassen sich viele Unannehmlichkeiten wie Material, das sich während des Transports verheddert oder in die Brüche geht, vermeiden. Die grosse Schwierigkeit besteht darin, die erforderlichen Bewilligungen vom Bundesamt für Zivilluftfahrt zu erhalten.